Kinoko Capitaine de la Lune
Nombre de messages : 12314 Date d'inscription : 31/08/2008 Age : 31 Humeur : akada miamiam
| Sujet: Boris Vian Ven 28 Jan - 10:37 | |
| Boris VIAN1920 - 1959 Boris Vian est un écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste), né le 10 mars 1920, à Ville-d'Avray (Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine), mort le 23 juin 1959 à Paris. Il fut aussi ingénieur de l'École centrale (Promotion 42B), inventeur, scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur d'occasion et peintre. Vian a signé ses nombreux écrits de pseudonymes divers dont le fameux Vernon Sullivan, « auteur » de J'irai cracher sur vos tombes. Biographie : - Spoiler:
Boris Vian naît le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray dans les Hauts-de-Seine. Son père Paul, d'abord rentier, est contraint après 1930 de travailler pour le laboratoire homéopathique de l'Abbé Chaupitre ; sa mère Yvonne Ravenez est pianiste et harpiste amateur. Son grand-père Henri Vian fut bronzier et fondeur[1], ses magasins étaient au 5 rue Thorigny à Paris, dans l'Hôtel Salé devenu depuis le musée Picasso.
Le frère ainé de Boris, né le 17 octobre 1918, s'appelle Lélio ; il y aura deux autres enfants après Boris, Alain né le 24 septembre 1921, et Ninon née le 15 septembre 1924.
À douze ans, Boris est victime d'un rhumatisme articulaire aigu, qui lui occasionne une insuffisance aortique.
Cette maladie du cœur, dont ses œuvres porteront la trace, en fera la cible de l'affection trop étouffante de sa mère. Il en parlera dans L'Herbe rouge, et plus encore dans L'Arrache-cœur.
Il fait ses études primaires et de collège au lycée de Sèvres (1927-1932), puis entre au lycée Hoche de Versailles, de la troisième à la classe de Philosophie (1932-1936). Sa scolarité est souvent interrompue en raison d'accidents de santé. S'il passe avec facilité la première partie du baccalauréat en 1935, il est contraint de suivre une seconde terminale au lycée Condorcet, à Paris, où il obtient le baccalauréat final A-philosophie, avec option mathématiques.
Il suit les classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques au lycée Condorcet et entre à l'École centrale Paris en 1939. À la fin de ses études, il travaille comme ingénieur à l'Association française de normalisation (AFNOR)[2],[3], de 1942 à 1946, où il profite de ses instants de liberté pour écrire et jouer de la musique jazz. Le 5 juillet 1941, il épouse Michelle Léglise en l'église Saint-Vincent-de-Paul à Paris.
Il fréquente les cafés de Saint-Germain-des-Prés : café de Flore ou des Deux Magots, à l'époque où ceux-ci rassemblent intellectuels et artistes de la rive gauche : Jean-Paul Sartre (le Jean Sol Partre de L'Écume des jours), Raymond Queneau, Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Marcel Mouloudji ou Miles Davis.
Son premier roman célèbre (sous l'hétéronyme de Vernon Sullivan) est J'irai cracher sur vos tombes, écrit en 1946 et publié aux éditions du Scorpion. Le roman est très controversé, notamment parce qu'il est retrouvé sur les lieux d'un crime passionnel. Boris Vian est condamné en 1950 pour outrage aux bonnes mœurs. S'ensuivent des romans tout aussi noirs et sarcastiques : Les morts ont tous la même peau, Et on tuera tous les affreux et Elles se rendent pas compte.
Si les œuvres à succès, signées Vernon Sullivan, ont permis à Vian de vivre, elles ont aussi occulté les romans signés de son vrai nom, œuvres plus importantes à ses yeux. D'après lui, seuls ces derniers avaient une véritable valeur littéraire. Après l'échec de L'Arrache-cœur, il décide d'abandonner la littérature.
Passionné de jazz, il joue de la trompette de poche (rebaptisée « trompinette-c'est une petite trompette ») au Tabou, club de Saint-Germain-des-Prés. Il est aussi directeur artistique chez Philips et chroniqueur dans Jazz Hot de décembre 1947 à juillet 1958, où il tient une « revue de la presse » explosive et extravagante. Henri Salvador disait de lui : « Il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ».
1951 et 1952 seront des années sombres pour Boris Vian. Il vient de quitter son épouse Michelle Léglise, dont il a eu deux enfants, Patrick en 1942 et Carole en 1948, et vit difficilement de traductions dans une chambre de bonne, au 8 boulevard de Clichy. Il n'a plus un sou mais le fisc s'acharne à lui soutirer des impôts anciens qu'il ne peut payer. Son esprit fécond l’amène cependant à collaborer au Collège de 'Pataphysique (la science des solutions imaginaires), fondé en 1948. Il y retrouve Raymond Queneau et est nommé Équarrisseur de première classe en 1952, puis satrape en mai 1953. Dans cette aimable corporation, il donne libre cours à son imagination pour fournir des communications et des inventions baroques telles que le gidouillographe ou le pianocktail[note 1]. En 1954, il se remarie avec Ursula Kübler.
Il fait quelques apparitions sur scène, au théâtre et dans quelques films. Il joue par exemple le cardinal de Paris dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy.
Le matin du 23 juin 1959, Boris Vian assiste à la première de J'irai cracher sur vos tombes, film inspiré de son roman, au cinéma Le Marbeuf. Il a déjà combattu les producteurs, sûrs de leur interprétation de son travail, et publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Quelques minutes après le début du film, il s'effondre dans son siège et, avant d'arriver à l'hôpital, meurt d'une crise cardiaque. Le Collège de 'Pataphysique annonce la mort apparente du « Transcendant Satrape ».
Son œuvre connut un immense succès public posthume dans les années 1960 et 1970, notamment pendant les événements de mai 1968. Les jeunes de la nouvelle génération redécouvrent Vian, l'éternel adolescent, dans lequel ils se reconnaissent. Au fil des années, il devient un classique, son nom est donné à des écoles[4], ses oeuvres romanesques passées inaperçues de son vivant entrent à la bibliothèque de la Pléiade en 2010.
Wikipédia
Œuvres littéraires majeures :
- L'écume des Jours
- L'arrache Coeur
- L'herbe rouge
- J'irais cracher sur vos tombes
- L'automne à Pékin
Il a aussi écrit de nombreux poèmes, nouvelles, chansons (et composé aussi). Le déserteurLa java des bombes atomiqueFais-moi mal JohnnyBoris Vian, c'est peu être l'artiste que j'admire le plus (enfin avec WT >.<) J'adore ses livres, surtout l'Automne à Pékin, j'adore sa façon de décrire les choses, de décrire le monde, sa vision de celui-ci, ses idées. Je suis vraiment fan de cet homme ♥ |
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Meishin Ménestrel du Ciel
Nombre de messages : 1848 Date d'inscription : 06/07/2010 Age : 29 Humeur : Wanna be a panda |•o•|
| Sujet: Re: Boris Vian Ven 28 Jan - 13:28 | |
| Vian est un roi *__* J'ai beaucoup aimé l'arrache-coeur >.< ! |
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Kohaku Chevalier du Néant
Nombre de messages : 6122 Date d'inscription : 27/08/2010 Localisation : la-la-land ! Humeur : Rha mais rhaaaa quoi !
| Sujet: Re: Boris Vian Dim 30 Jan - 23:35 | |
| moi, c etait l herbe rouge et le ratichon baigneur ( recueil de nouvelles que j ai trop adore bon choix d auteur Kin' |
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Kinoko Capitaine de la Lune
Nombre de messages : 12314 Date d'inscription : 31/08/2008 Age : 31 Humeur : akada miamiam
| Sujet: Re: Boris Vian Lun 31 Jan - 20:43 | |
| Moi c'est mon idole *-* Je conseille les fourmis aussi comme recueil de nouvelles, elles étaient biens ! par contre j'ai pas lu le ratichon baigneur, je vais essayer de le trouver =3 |
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Karasu Capitaine de la Lune
Nombre de messages : 13812 Date d'inscription : 01/09/2008 Humeur : la fougère gère =D
| Sujet: Re: Boris Vian Mer 2 Fév - 18:48 | |
| Oh je plussois !! |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Boris Vian Sam 20 Oct - 20:37 | |
| ah oui non lui je l'aime pas, il m'a traumatisée avec "j'irai cracher sur vos tombes" TT |
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Kinoko Capitaine de la Lune
Nombre de messages : 12314 Date d'inscription : 31/08/2008 Age : 31 Humeur : akada miamiam
| Sujet: Re: Boris Vian Dim 21 Oct - 11:48 | |
| Oui enfin c'est vrai que c'est pas non plus un bouquin très joyeux -_-' j'avoue avoir aussi été un peu traumatisée (surtout que je l'ai lu au collège >>') mais ça c'est sous Vernon Sullivan. Par ailleurs, j'ai remarqué deux phases dans ses bouquins sous VS, il y a la phase supernoiredlamortquitue avec J'irai... et Les morts ont tous la même peaux. Après t'en a des bien plus sympas, légers et marrants (enfin ça reste de l'humour noir hein, mais je me suis bien fendue la poire) que j'apprécie particulièrement : Elles se rendent pas compte et Et on tuera tous les affreux. Après faut aussi voir les bouquins sous Boris Vian qui sont absolument pas (tout est relatif) écrit de la même façon du genre l'écume des jours, l'Automne à Pékin, l'Arrache coeur, etc. |
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